Grâce
aux valeurs qu’il véhicule – participation, respect, tolérance – il
entraîne dans son sillage éducation, santé, égalité des sexes et emploi.
Le sport s’affirme de plus en plus comme un outil transversal précieux
pour faire face aux grands enjeux d’éducation et de cohésion sociale
dans les pays en développement.
Beaucoup
plus qu’un luxe ou un divertissement. Le sport – sous forme de jeu,
d’activité physique ou de compétition – joue un rôle important dans
toutes les sociétés. Il est crucial pour l’équilibre des plus jeunes. Il
constitue un cadre idéal pour acquérir santé et confiance en soi ; il
enseigne la tolérance, la participation, la coopération et le respect,
celui des autres et des règles établies. Mais aussi la valeur de
l’effort et la manière de gérer la victoire ou la défaite. Autant de
principes structurants pour le lien social.
« On ne découvre évidemment pas aujourd’hui le rôle social du sport,
explique Jérémie Pellet, directeur général délégué de l’Agence
française de développement (AFD, l’institution chargée de la mise en
œuvre de la politique de développement française). Pour Coubertin
déjà, ce n’était pas une fin mais un moyen… On se rend toutefois compte
qu’une utilisation innovante du sport favorise l’inclusion sociale et la
résolution de problèmes sociaux ou éducatifs. Le potentiel reste
considérable dans de nombreux pays ! Alors on essaie de pousser dans ce
sens.»